Petite pause
Une petite pause s'impose dans cette nouvelle (l'homme invisible). Je posterai la suite en fin de semaine.
C'est loin d'être facile de garder une motivation permanente quant à se mettre derrière son écran, son clavier, sa feuille et son stylo (pour les puristes) afin de gratter, ses idées d'abord, le papier si l'on utilise une plume.
La page blanche : c'est quelque chose que je n'ai jamais connu et que je ne connais pas (encore). J'ai toujours plusieurs idées d'avance dans mes cartons. Des fichiers dans lesquels je répertorie des idées d'histoires, certaines verront le jour, un grand nombre d'entre elles sera relégué au rang de fausses bonnes idées. Dur dur de savoir immédiatement si une idée est bonne. Le seul moyen d'être certain qu'une idée soit bonne, utilisable, développable, c'est le temps, du recul. Une fois celle-ci couchée sur papier, il faut laisser reposer (une nuit minimum, pas de maximum : plusieurs jours, mois, années).
Jusqu'à maintenant, je croyais que la page blanche était le pire cauchemar de celui qui écrit. Je n'avais pas imaginé qu'on puisse simplement n'en avoir aucune envie. Aujourd'hui, c'est ce que je ressens. J'en n'en ai pas envie. Je pourrais, mais il me manque quelque chose. Je n'en ressens ni l'envie, ni le besoin. La coque de l'écriture est pour le moment vide.
Alors, je vais continuer de venir chaque jour devant ma feuille, chaque jour évaluer si mon envie est revenue. Je vous tiendrai au courant. J'ai encore des idées à développer, le troisième roman à terminer (j'en suis à la soixante-dixième page), mais je ne peux pas écrire si je n'en n'ai pas envie.
Quoi qu'il en soit, je vous dis à jeudi ou vendredi pour la quatrième et avant dernière partie de ma nouvelle "L'homme invisible"...